1 – Chacun de nous finit par devenir ce qu’il mange
De la qualité des molécules de notre alimentation dépend la qualité de nos molécules. Il est évident que si nous nous nourrissons d’animaux si malades qu’ils doivent être maintenus vivants avec des antibiotiques jusqu’à l’abattage, comme la volaille par exemple, notre santé va s’en ressentir gravement.
Il vaux mieux manger peu de produits animaux mais de grande qualité, qui rassasient plus vite.
2 – Ce que pense notre cerveau de ce que nous mangeons est fondamental
Notre cerveau reçoit des informations pars ses cinq sens. Ceci est particulièrement vrai pour notre alimentation. Avant de consommer un aliment, nos yeux, notre nez et nos oreilles restituent des informations complémentaires. Et c’est la somme de ces informations qui permet au cerveau de traiter correctement l’aliment. Quand nous faisons la démarche du bio, nous informons notre cerveau « que nous le valons bien ».
3 – Notre cerveau est notre meilleur guide alimentaire
Notre cerveau est équipé d’une zone consacrée au plaisir et au déplaisir (le NAC = groupe de cellules nommées noyau accumbens qui assurent notre survie alimentaire).
Tout est analysé à grande vitesse et si nous laissons à notre cerveau le temps de faire son travail, il est capable de nous couper l’appétit ou au contraire de nous stimuler l’envie. Il analyse les informations de manière rigoureuse en fonction de nos besoins.
Si votre cerveau vous donne envie de sucré, d’alcool ou de tabac, c’est qu’il a détecté un stress. Nous avons vécu un conditionnement, depuis tout petit à considérer ces aliments comme des palliatifs du stress. Bien le comprendre permet d’agir sur ce stress. Chanter, jouer, peindre, faire du sport peuvent être des relais plus naturels et plus efficaces.
Cf : Diététique du Cerveau de Jean-Marie Bourre)
Une partie du stress des citadins viendrait du fait qu’ils ignorent d’où viennent leurs aliments. Aussi ils manquent d’informations sur ce qu’ils mangent.
4 – la performance du corps et de l’esprit ne peut faire l’économie du plaisir
Notre cerveau ne peut correctement organiser et assimiler les nutriments si nous n’avons pas de plaisir en mangeant. Dès qu’un aliment est délicieux, nous nous en délectons, nous le savourons. Nous prolongeons ce plaisir en en parlant et plus le plaisirs est grand, plus la digestion est bonne.
Mais il ne faut pas confondre le plaisir fin et gourmet des papilles sollicitées avec le plaisir régressif de ce qui est gras et mou, sucré, voire lacté d’une immense quantité d’aliments industriels.
La diminution de l’allaitement maternel, le gavage des bébés avec des laits trop sucrés et des aliments mixés, lactés, gras a bien endommagé nos capacités de savourer et déguster des aliments sains.