Il est important de s’occuper de ses déchets, de se préoccuper du système d’évacuation, de l’intestin grêle et du colon.
Que se passe t il si je ne « purge » jamais mon intestin, s’il est encombré, paresseux, intoxiqué ? Il en est de même pour les ressentiments, les pensées sombres, nos conflits, nos ressassements.
Comme je garde des idées inutiles dans ma tête, je garde des déchets dans mon intestin. Je ne sais pas supprimer ce qui me gêne. Alors je le cache au plus profond de moi-même dans mes entrailles.
Bien des constipations viennent du refus d’abandonner ce qui est terminé, du refus de regarder l’avenir plutôt que le passé.
Je m’accroche à certaines choses, à des personnes ou des situations. Souvent même jusqu’à vivre de la jalousie et de la possessivité et mes intestins sont congestionnés par tout ce que je retiens. Par peur d’être jugé, je refoule ma spontanéité, je m’empêche d’avancer.
Je refoule aussi mes problèmes et mes émotions passées de peur qu’ils ne refassent surface et que j’ai à y faire face.
Vers une rénovation physique et émotionnelle
Je peux avoir un très fort besoin de retenir, de contrôler ce qui m’arrive et il en résulte une grande insécurité intérieure. C’est le cas de constipation observée lors de voyages : inquiétude, perte de repères.
« La plus haute activité spirituelle est liée à la perfection du cerveau qui est liée à la perfection de l’activité du gros intestin. »
Rudolf Steiner au début du XXe siècle
Les situations de souffrance que les « mots » ne disent pas, c’est le corps qui va trouver des « maux » pour les exprimer.
Nous avons toutes les ressources nécessaires pour agir en conformité avec notre propre nature et apprendre à être autonome.
Nous pouvons reconstruire des bases solides et de rénover des organismes déficients, carencés et surchargés. Et ce par le seul jeu alimentaire bien compris et la gestion écologique de nos déchets. En agissant ainsi nous pouvons accéder à une rénovation physique qui entraîne inévitablement notre bien-être émotionnel.