L’Univers est un mandala
Les formes et les symboles des Mandalas sont universels. Ils sont communs à tous les êtres humains et constituent le fondement même de la Création. Aussi ils sont à la fois partie du Tout et le Tout. Alors, l’Univers en soi est un mandala, formé d’innombrables mandalas.
Le vrai centre d’un cercle est un point. Or le point est sans position et sans dimension. De plus il n’appartient pas au monde physique car il n’a pas de forme. Le point est situé sur un plan métaphysique. Il est symbole d’unité, de totalité, de perfection. Le point contient toute choses mais uniquement en potentiel : cercle et sphère prennent naissance en lui. Alors ce qui dans le point n’était qu’au stade de la potentialité a atteint dans le cercle et la sphère le développement formel.
Sans les formes visibles nous ne pourrions connaître l’invisible.
Le mouvement autour de l’invisible
Sans le corps, nous ne pourrions prendre conscience de nos expériences. L’univers visible est l’instrument qui permet le contact avec la transcendance.
La loi du monde est le mouvement, celle du centre l’immobilité.
La vie dans le monde est mouvement, activité, danse.
Notre vie est une perpétuelle dans autour du milieu, du centre, une incessante ambulation autour de l’UN invisible auquel nous devons l’existence, tout comme le cercle lui doit la sienne. Nous vivons par le point central et aspirons à LUI.
Chacune de nos préoccupations recèle un désir de changement qui, à son tour trahit l’insatisfaction qui est la nôtre par rapport à notre condition actuelle.
Aussi longtemps que l’homme vivra dans la séparation, il n’y aura pas de satisfaction durable. Seule l’arrivée au centre nous délivre et nous libère de l’insatisfaction.
Mais ou chercher ce point ?
Puisqu’il n’est nulle part, nous devons apprendre à décrire nos propres cercles.
Le mouvement autour de l’invisible centre est le modèle archétypal de la vie.
Le mandala est le modèle primordial de l’homme dans ce monde, en s’en emparant consciemment, on peut actualiser ce modèle en nous.