L’ Alimentation

Vaste sujet très actuel. L’ Alimentation est toujours le parent pauvre de la modernité. Comment se fait il que nous n’ayons pas une nourriture adaptée à notre physiologie? En fin de compte n’est-ce celle là qui nous apporte le plus de bénéfices de vitalité, de contentement ?

Est-ce parce que c’est particulièrement lié à notre sentiment d’appartenance ? On le sait l’homme est grégaire et a besoin de sa tribu pour se sentir vivant et en sécurité. Le souvenir du plat du dimanche, de la tarte de mamie, du confit de canard de la belle mère sont autant d’ancrages émotionnels.

L’alimentation est le premier domaine où s’exerce le pouvoir de l’autre et du groupe sur soi. Les émotions agissent puissamment et si nous n’en prenons pas conscience nous mangeons nos émotions au lieu de nous nourrir. Beaucoup d’entre nous sont capables de courage pour réformer tant de choses dans leur vie. Mais quand on leur met sous le nez un plat de leur enfance, ils craquent, et ils vont le manger même si cela ne correspond plus du tout à leur alimentation actuelle. L’alimentation est liée à notre état émotionnel. Cela n’a plus rien à voir avec la raison, mais plutôt la réponse à un manque affectif, une déception ,des relations douloureuses. On sait que c’est un super moyen de compensation. C’est donc lié à plein de choses qui n’ont rien à voir avec la santé, la raison.

Une démarche globale et à long terme

Tout le monde est un peu perdu en matière d’alimentation, car il existe pléthore de régimes sur le marché. Chacun vante les mérites de sa méthode et chaque année de nouvelles méthodes apparaissent, toutes soit disant plus révolutionnaire les unes que les autres. On peut très bien un jour choisir de faire des écarts, ce n’est pas grave. La réforme s’inscrit dans une démarche globale et à long terme, On peut dès le lendemain les rectifier. Combien de fois mangeons alors que nous n’avons pas faim ?

Aujourd’hui, l’introspection n’est plus un gros mot. La réforme alimentaire se fait d’autant mieux que l’on prend conscience de ce qui agit en nous en mangeant.

Par exemple pourquoi nous nous jetons d’abord sur ce qui nous encrasse : le gras, le sucre, des nourritures « doudou », la conscience de ce comportement peut nous donner les clefs pour comprendre et choisir ce qui est juste pour nous. Manger comme on ressent c’est ce qui devrait être. Retrouver cette liberté intérieure le début d’un vrai bien être. Combien de fois écoutons nous vraiment ce que notre corps demande ?